Le Président Macron peut-il être destitué pour « folie » ?

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Macron, le roi fou : une stratégie de l’absurde ? Quand le président joue les déments pour mieux régner

Un président en pleine crise… ou en pleine mise en scène ?

Et si Emmanuel Macron, ce technocrate si lisse, décidait de tout envoyer valser pour se transformer en un personnage de tragédie shakespearienne ?
Imaginez-le, en 2025, prenant des décisions totalement insensées : ordonner la construction d’un mur d’or massif autour de l’Élysée, vouloir partager nos ressources nucléaires avec d’autres pays, décréter que tous les Français doivent porter des perruques Louis XIV, ou encore exiger que le coq gaulois soit remplacé par un émoji licorne comme symbole national.

Le chaos s’installe, les réseaux sociaux s’enflamment, et les éditorialistes crient à la folie.
Mais derrière ce théâtre de l’absurde, que cherche-t-il vraiment ?
Car Macron, on le sait, n’est pas du genre à agir sans calcul.

Ce serait une stratégie, un jeu dangereux pour un objectif bien plus retors.

Pourquoi jouer au fou ? Le pouvoir par le désordre

Son but pourrait être double. D’abord, détourner l’attention.
En pleine crise – inflation galopante, tensions géopolitiques, manifestations à répétition –, quoi de mieux qu’un scandale burlesque pour faire oublier les vrais problèmes ?

Pendant que les Français s’indignent de ses délires, ils ne parlent plus des retraites ou des taxes.
Ensuite, il pourrait chercher à se réinventer. Macron, l’homme de Jupiter, a vu son image s’effriter.
En jouant les fous, il brise son propre mythe pour en construire un nouveau : celui d’un leader imprévisible, insaisissable, presque intouchable.

Un fou, après tout, échappe aux attentes.
Et si les Français le croient réellement cinglé, ses adversaires politiques pourraient baisser la garde, le sous-estimant avant une contre-attaque machiavélique.

Que gagne-t-il à ce jeu ? Tout ou rien

Ce qu’il a à gagner, c’est une forme d’immunité paradoxale.
Un fou n’est pas jugé comme un homme rationnel – il devient une énigme, un mystère que personne ne peut contrer.
En semant le chaos, il pourrait aussi justifier des mesures autoritaires sous prétexte de « rétablir l’ordre », renforçant son pouvoir.

Mais le risque est colossal. Si ses actes sont trop extrêmes, il pourrait pousser ses alliés à se retourner contre lui. Sur X, les appels à sa destitution fuseraient :

Macron est dingue, il faut l’arrêter !

Et c’est là que la Constitution entre en jeu.

Peut-il être destitué pour folie ? Pas si simple

En France, destituer un président est un parcours du combattant.
L’article 68 de la Constitution permet une procédure pour « manquement grave » aux devoirs de sa charge, mais la « folie » n’est pas un motif explicite.
Il faudrait prouver que ses décisions mettent en danger la République, et encore, il faut une majorité des deux tiers au Parlement réuni en Haute Cour.

En clair, même en jouant les désaxés, Macron ne serait pas forcément éjecté.
Mais le ferait-il volontairement ? Peut-être, s’il voulait quitter le pouvoir en martyr, laissant une trace indélébile dans l’Histoire :

Celui qui a osé tout briser.

Un pari sur l’abîme

Macron, en se faisant passer pour fou, jouerait avec le feu.
Il pourrait gagner un pouvoir absolu, une aura mythique, ou… tout perdre dans un éclat de rire tragique.
Ce serait le coup de poker d’un homme prêt à tout pour ne pas être oublié.
Mais à quel prix pour la France ?

Un roi fou, ça amuse dans les contes. Dans la réalité, ça détruit.

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